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À la clinique Saint-Grégoire, le recyclage s’organise au bloc

À la clinique Saint-Grégoire, le recyclage s’organise au bloc
gouvernance

Les praticiens du bloc opératoire de la clinique de Saint-Grégoire, près de Rennes, s’associent pour accentuer le recyclage des déchets hospitaliers.

Une cinquantaine de praticiens hospitaliers étaient réunis pour le lancement de l’association Recycl’A Bloc, au centre hospitalier privé de Saint-Grégoire, près de Rennes.

« Le projet est de renforcer l’engagement des praticiens pour une écologie responsable » , explique Laure Martin, médecin anesthésiste et présidente de la nouvelle association.

L’équivalent des déchets d’une famille pendant une semaine

Entre les Dasri (Déchets de soins à risques infectieux), les DAOM (Déchets assimilables aux ordures ménagères) et les déchets valorisables, les professionnels de la santé utilisent « au bloc opératoire, en une seule opération, l’équivalent de la même quantité de déchets qu’une famille de quatre personnes pendant une semaine » , rappelle Laure Martin.

« Nous savons recycler les films souples en polyéthylène. En cas de doute, il faut toujours contacter un référent ou alors nous apporter un échantillon » , indique Aurélia Kerbellec, du groupe Séché Environnement.

La clinique reçoit des fiches de remontée par Veolia qui précise le contenu des bacs, photos à l’appui. « Les tonnages de matières indésirables détectées sont précisés à chaque conteneur » , rappelle Patrick Caréo, commercial chez Veolia.

Déjà lancé sur un recyclage plus méthodique depuis trois mois, le CHP enregistre des progrès. « Nous avons réduit de 50 % nos Dasri » , se réjouit Laure Martin.

L’intérêt est aussi financier car la facturation s’alourdit pour la clinique avec les déchets non valorisés qui finissent à l’incinérateur de Villejean, à Rennes.

Le directeur du CHP Nicolas Bioulou aimerait aussi faire adhérer son établissement au réseau C2DS (Comité pour le développement durable en santé), à l’image du CHU de Lille.

Les économies réalisées permettront de financer aussi les projets de l’association. « Nous nous sommes largement inspirés des P’tits Doudous qui existent à l’hôpital Sud de Rennes , confie Laure Martin. Pour les métaux, nous allons travailler avec l’entreprise Delaire. »

Source : Ouest-France